Lors de la 5ème édition de la table ronde des partenaires du réseau d’experts-comptables CGP qui s’est tenue ce vendredi 29 mars 2019 à Paris, Joël Lecoeur, Président, a alerté sur l’avenir économique des petites officines. Elles se retrouvent aujourd’hui en grande souffrance au niveau de leur excédent brut d’exploitation (EBE) qui a perdu 6 500 euros l’an dernier (- 7 %), représentant 30 % de la rémunération de leur titulaire. Il a notamment incité les petites officines à mutualiser, à trouver des relais de croissance et à s’appuyer sur les groupements. Un message fort en adéquation avec l’ADN de Federgy : le pharmacien doit s’appuyer sur son groupement s’il veut s’adapter à l’ère des services.
Lien vers les statistiques nationales 2019 : https://www.conseil-gestion-pharmacie.com/statistiques-nationales/
Un fonds de 20 millions d’euros pour aider les jeunes pharmaciens
Le fonds d’investissement « InterPharmaciens » a été lancé le 21 février par la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP) pour aider à l’installation des jeunes diplômés. Ce fonds de 20 millions d‘euros « éthique » est basé sur un emprunt obligataire simple. Il est destiné aux primo-accédants et est géré par ESFIN-Gestion, filiale du Crédit Coopératif. Cette aide sous la forme d’un complément d’apport personnel du primo-accédant (sans limite d’âge) présente les atouts suivants : montant prêté par dossier jusqu’à 500 k€, représentant jusqu’à 75 % de l’apport global, financement sur 15 ans, franchise en capital comprise entre 10 et 14 ans, intervention sous forme de prêt obligataire au taux annuel de 2 %, pas de frais de dossier, aucune garantie demandée.
Lien vers le communiqué de presse : https://www.cavp.fr/media/documents/Communiqu%C3%A9s-de-presse/CAVP-2019-02-21-CP-FONDS-INTERPHARMACIENS.pdf
Intervention de Federgy lors du premier colloque franco-belge
Le président de Federgy, Christian Grenier, a participé en tant qu’orateur au premier colloque franco-belge organisé le jeudi 21 février 2019. La pharmacie de demain devra se concentrée sur 3 axes : le métier de pharmacien, le commerce et les services. La bataille sur son avenir se fera sur la partie professionnelle avec l’intégration de l’univers numérique (télémédecine, e-ordonnance, dématérialisation de la carte vitale, partage de données…). Les groupements sont les acteurs qui permettront au pharmacien de gagner du temps au comptoir pour se concentrer sur leur valeur ajoutée l’accompagnement des patients.
#RencFrancoBelge | ???? Cette après-midi nous comparons nos modèles et nous parlons #Service Pharmaceutique avec @LaHible @ADelgutte @GillesBonnefond @phgae ? pic.twitter.com/mTybJeqB4O
— Guillaume RACLE (@Guillaume_ANEPF) February 21, 2019
Le projet de loi Santé arrive à l’Assemblée en mars 2019
Le projet de loi Santé a été présenté mercredi 13 février 2019 en conseil des ministres. Le texte sera examiné par les parlementaires en mars 2019. Avec 23 articles, le projet de loi est centré sur les enjeux de Ma santé 2022. Quatre axes forts ont été retenus :
– les parcours et les carrières des professionnels, y compris leur formation
– l’offre de soins dans les territoires
– le virage numérique
– la simplification et la sécurité juridique.
La vidéo ci-après résume les principaux axes de la loi :
#Santé : ce qu’il faut savoir sur le projet de loi #MaSanté2022 ?https://t.co/zicEhnyb9a pic.twitter.com/H3tb0kaXrG
— Gouvernement (@gouvernementFR) February 17, 2019
Le projet de loi est disponible sur le site de l’Assemblée nationale : http://www2.assemblee-nationale.fr/documents/notice/15/projets/pl1681/(index)/projets-loi
L’excès d’antibiotiques dénoncé par la Cour des Comptes
Dans un référé rendu public le 14 février 2019, la Cour des comptes met en exergue une consommation d’antibiotiques 2 à 3 fois supérieure à celle de nos voisins européens. Des « écarts inexpliqués » sont également constatés entre régions : les Hauts-de-France consomment 25% d’antibiotiques de plus que les Pays de la Loire, région la plus vertueuse. Plusieurs pratiques sont en cause : le recours excessif aux antibiotiques, des prescriptions trop approximatives dans le choix des molécules ou les durées de traitement, un mode de dispensation par boîte qui accentue la consommation et l’automédication. La Cour recommande de mettre en œuvre de manière plus directive une palette de mesures visant à réduire la consommation d’antibiotiques : recours accru aux logiciels d’aide à la prescription, renforcement de la formation initiale et continue des médecins, utilisation des tests rapides d’orientation diagnostic (TROD) « angine », qui ne sont utilisés aujourd’hui que par 40 % des médecins généralistes ; la généralisation de la dispensation à l’unité, qui permettrait de lutter contre l’automédication et d’économiser 10 % sur la consommation totale.
Pour en savoir plus : le référé