Federgy soutient l’AP-HP

Federgy, le syndicat des groupements et enseignes de pharmacies a donné plusieurs milliers de litres de SHA (solution hydro-alcoolique) aux hôpitaux de Paris pour le personnel soignant. Le syndicat salue le dévouement des infirmières, des médecins et aides-soignants des hôpitaux, cliniques et Ehpad ainsi que les pharmaciens et leurs personnels sur l’ensemble du territoire.

C’est ensemble que nous vaincrons le Covid-19!

Lien vers la liste des donateurs dont Federgy : https://www.aphp.fr/patient-public/coronavirus-covid-19/covid-19-ils-soutiennent-lap-hp

Suppression des plateformes pour la vente en ligne de médicaments

Dans le cadre des questions d’actualité au Gouvernement, qui se sont tenues au Sénat, le 19 février 2020, le Sénateur Daniel Chasseing, médecin généraliste en Corrèze a interrogé le nouveau ministre de la Santé Olivier Véran sur la vente en ligne de médicaments (article 34 de la loi sur l’accélération et de simplification de l’action publique (ASAP)). Le ministre a répondu que « pour couper court à tout risque, des amendements seront déposés pour clarifier les dispositions applicables et supprimer jusqu’à la notion même de plateforme ». Une première victoire pour les groupements de pharmaciens et l’ensemble de la profession qui s’opposait aux plateformes et à l’arrivée d’Amazon dans la pharmacie.
Lien vers la vidéo (dans la rubrique questions d’actualité) : http://videos.senat.fr/video.1534407_5e4d349fb8cc3.seance-publique-du-19-fevrier-2020-apres-midi

Federgy est intervenu aux 12èmes rencontres de l’USPO

  

Le président de Federgy, Alain Grollaud est intervenu aux 12èmes rencontres de l’USPO, le 29 janvier 2020, dans le cadre de la table ronde « la pharmacie en plein mouvement : le rôle des étudiants et des groupements« .

Il a eu un discours ferme sur l’article 66 et ses conséquences. L’attitude de certains laboratoires de baisser les prix de leurs princeps pour s’aligner à celui des génériques est contraire à l’engagement récent de maintenir un écart de prix de 10 % avec les génériques. Cela a pour impact direct : la perte de 300 millions de marge pour le réseau.

 

De nouvelles règles pour le « non substituable »

La loi de financement de la Sécurité sociale 2019 avait prévu le principe de nouvelles règles concernant l’usage encadré de la mention « non substituable » (NS, qui empêche la substitution générique à la pharmacie). Avec un double objectif : ne plus exiger l’obligation de mention manuscrite « non substituable » ligne par ligne sur l’ordonnance mais prévoir en revanche la justification médicale stricte de cette non-substitution par les prescripteurs (sur des critères médicaux objectifs). À partir du 1er janvier 2020, les médecins prescripteurs pourront exclure la délivrance d’un médicament générique par substitution à la spécialité prescrite dans 3 situations cliniques :
– mention « non substituable (MTE) », pour la prescription d’un médicament à marge thérapeutique étroite chez un sujet stabilisé,
– mention « non substituable (EFG) », pour la prescription d’une forme galénique sans équivalent générique chez un enfant de moins de 6 ans,
– mention « non substituable (CIF) », en cas de contre-indication à un excipient à effet notoire.
La mention appropriée doit apparaître sur l’ordonnance : sous forme informatisée ou à défaut sous forme manuscrite, pour chaque médicament prescrit, et pour chaque situation médicale concernée.
La mention « non substituable » seule devrait donc disparaître au profit des mentions plus précises décrites ci-dessus.
Federgy espère que cette mesure pourra renforcer le recours aux génériques.
Pour en savoir plus : https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000039393124

Un nouvel avenant 19 à la convention pharmaceutique a été signé !

L’Assurance Maladie, l’Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine (Uspo) et l’Unocam (Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaire) ont signé, mardi 19 novembre 2019, un avenant n° 19, visant à préserver l’équilibre économique et l’esprit de la réforme, engagée en 2018, sur la rémunération des officines. Il comprend deux sections. Dans un premier temps, il s’agit de réduire le « trop-perçu » de 147,8 millions d’euros à 70 millions par une suppression de la ROSP (Rémunération sur objectifs de santé publique) RPPS (Répertoire partagé des professionnels de santé) (7 millions d’euros) et de diminuer l’honoraire complexe de 0,50 euro aujourd’hui à 0,30 euro en 2020. Par conséquent, sa revalorisation à 1,02 euro TTC en 2020 est abandonnée. Ce sont donc 77,8 millions d’euros qui resteront au sein du réseau officinal.
Le compromis portant sur le rééquilibrage économique a été assorti de trois mesures en faveur de l’exercice officinal pour 2020 :
– l’intégration du pharmacien correspondant, statut reconnu par la loi santé, dès 2020 à la base de données de l’assurance-maladie. Une déclaration nécessaire pour que la participation des pharmaciens au suivi des personnes âgées et des patients chroniques puisse être opérationnelle au sein des Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) ;
– l’élargissement du bilan de médication aux patients de 65 ans et plus polymédiqués ;
– une expérimentation pendant deux ans d’un bilan de médication dans les Ehpad, dont les résidents sont particulièrement concernés par ces enjeux de iatrogénie.
Par ailleurs, les partenaires conventionnels définiront d’ici à la fin de l’année les conditions de la mise en place de la dispensation adaptée en se basant sur une intervention pharmaceutique et reposant sur un partage d’économie.